L'ASSOCIATION LUMIÈRE DES ALPILLES

Nous sommes une association participant au rayonnement du patrimoine culturel dans les Alpilles.

 

Entourés d’une équipe passionnée par le petit écran, nous lançons la première édition du Festival Lumière des Alpilles. Ce rendez-vous inédit mettra à l’honneur les premiers téléfilms et séries qui ont marqué notre patrimoine audiovisuel depuis plus de cinquante ans, tout en dévoilant des productions exclusives issues du groupe France Télévisions.

 

Notre ambition est de faire dialoguer mémoire et création, en associant rétrospectives prestigieuses et avant-premières, dans une ambiance conviviale et fédératrice. Projections, conférences, ateliers, cocktails et dîners rythmeront ces quatre jours pour favoriser les échanges entre professionnels de l’audiovisuel, acteurs culturels et public averti.

 

Lettre de Dominique Besnehard, notre délégué général

 

 

Les plus beaux souvenirs sont ceux que l’on forme encore enfant. Pour moi, c’était devant un petit écran en noir et blanc, dans l’intimité de l’arrière-boutique  de  mes  parents. Chaque samedi, à l’heure de Saintes Chéries, ma mère fermait la porte de l’épicerie, et tant pis pour les clients. Elle allumait la petite lucarne à images, réglait l’antenne… Et nous regardions Micheline  Presle  et  Daniel  Gélin bouger et parler, comme par magie, derrière la vitre. Il était aussi hors- de-question de partir en week-end, au risque de louper son feuilleton. Ces heures que je passais devant l’écran me faisaient former les desseins les plus fous, les rêves les plus audacieux. À la télévision, tout était possible. Je pouvais donner la réplique à Victor Lanoux dans Le chevalier Bayard, me prendre pour Le chevalier de Maison- Rouge, tomber amoureux de Christine Simon  dans Vive la vie, ou être audacieux comme Lucien de Rubempré dans Illusions perdues, campé par Yves Rénier sur la première chaîne. Je passais un temps fou à ingurgiter des programmes de qualité, sans en perdre une miette. J’apprenais les génériques par cœur, je faisais des fiches sur la carrière des vedettes de l’époque. Je faisais des castings avant l’heure… c’est certainement de là qu’est venue ma vocation. D’ailleurs, c’est sans doute grâce au théâtre de la jeunesse de Claude Santelli que j’impressionnais mon institutrice, qui ne comprenait pas comment je faisais pour lire tant de livres si compliqués, à mon âge… Et bien, madame Martin, il est temps de vous le dire, les classiques, je les voyais en noir et blanc, chaque dimanche après-midi, confortablement installé sur le canapé familial. J’avais une véritable bibliothèque hertzienne…

 

Aujourd’hui encore, je suis convaincu que certains de ces classiques de la télévision ont formidablement vieilli. Et si l’on regarde ce passé par le trou de la serrure, en sélectionnant minutieusement  les  plus  beaux téléfilms, on y trouvera des clés de compréhension  de  notre  époque. Comme les grands livres, les grands programmes transcendent les âges. Baignés dans la Lumière des Alpilles, nous ferons un bond dans le passé… et, au milieu de toute cette nostalgie, nous ne serons pas à l’abri de mieux comprendre l’avenir.

 

LES ALPILLES

Lorsque vous passez dans les Alpilles, leur  lumière  s’imprime  sur  votre rétine jusqu’à la fin de votre vie. Elle s’imprime, comme sur une pellicule, pour vous permettre de la revoir, et de rêver… à volonté. C’est sans doute ça, qui est le plus frappant, avec cette région. Malgré le travail du temps, malgré la volonté des hommes, c’est toujours le reflet du soleil sur le calcaire dont on se souvient. Lorsque l’on est maire d’une commune des Alpilles, cela rend modeste ! Et pourtant, tout ce que les hommes ont fait, sous le regard de ces falaises calcaires… Dans cette belle région des Baux de Provence, les artistes ont toujours eu la part belle. Écrivains, peintres, sculpteurs, acteurs, réalisateurs… Ils semblent touchés par notre lumière comme par la grâce. Et comme la lumière se reflète sur nos roches calcaires, la passion des artistes semble se refléter sur nous, habitants des Alpilles. Notre parc naturel a servi de décor à tant de téléfilms. Et évidemment, nombre d’entre nous ont servi de figurants.

 

Durant quelques jours, ils sont passés devant les caméras de réalisateurs comme Robert Mazoyer, qui y a tourné Les gens de Mogador, ou de Michel Wyn pour La demoiselle d’Avignon. Face à cet héritage, nous ne pouvions qu’entrer dans l’aventure Lumières des Alpilles avec passion. Les Alpilles sont une terre de culture, au charme inégalé. Et que ce soit parce que nous aimons que les fêtes s’éternisent, ou parce que l’inspiration ne doit jamais s’y tarir... Dans les Alpilles, il ne fait jamais bon éteindre la lumière.

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